• Arrivé à Halkoutsi: et maintenant...

      

    Arrivé à Halkoutsi en camion avec Charles et Elisa le 14 avril au soir.

    Fulmar est impeccable. Les batteries déconnectées pendant 6 mois sont au top: 12,83V pour la batterie moteur, et 12,98V et 13,01V pour chacune des batteries de servitude.

     

    Mardi 15 avril, nous avons fait un tour sur Eubée, et découvert un petit port splendide, sur la côté Egée, Agioi Apostoloi. A une heure en voiture du bac d'Eretria. La traversé entre Eretria et Oropos (qui est à 10mn du chantier de Halkoutsi où est stationné le bateau) ne dure que 20mn. Il y a un bac dans les deux sens toutes les heures hors saison. La traversée ne coûte que 8€ pour voiture avec chauffeur et 2€ par passager supplémentaire. Oropos est à une heure en voiture ou bus du centre d'Athènes. Mais y trouver à louer n'est peut-être pas évident...

    A 8km d'Eretria vers le sud, la petite station balnéaire de Amarynthos, chargée d'histoire, est bien engageante également, et plus accessible, autant parce qu'on y trouve des locations abordables que pour sa proximité avec la civilisation : Chalkis, la grande ville, est à une demi-heure à peine.

    Le lendemain, Charles et Elisa sont partis explorer le sud de l'Eubée: ils ont bien aimé Marmari (bien entendu bien moins que Ag. Apostoloi, le must), mais pas trop apprécié Karystos qui est à 18km plus au sud. De Marmaris, un ferry fait la navette avec Rafina, banlieue d'Athènes et de son aéroport, une bonne heure de traversée pour 23€ pour le véhicule et 7€ par passager ou piéton.

    Voilà pour le début de l'exploration en perspective d'un habitat permanent, tant pour moi tout seul à partir de l'automne, que pour le petit collectif qui se constitue en vue de la location permanente d'une maison de vacances. Je compte, avant de partir avec le bateau début mai, louer une voiture quelques jours pour explorer plus avant.

     

    Charles et Elisa sont allés rejoindre Christian et Christine à Epidavros, point de départ d'une périple de 15j à travers le Péloponnèse, puis ils retourneront à Mulhouse avec le camion. Avant leur départ, je leur ai bien entendu fait un poulpe à la galicienne.

     

    Maintenant au boulot.

    Nettoyer le pont, sortir l'armement pour faire de la place dans les cabines encombrées par le stockage d'hivernage, trier les affaires, ce qui reste à bord et ce qui sera remisé, dans la nouvelle organisation bateau-habitat permanent. Puis les travaux : réfection du joint de l'arbre d'hélice, remplacement des panneaux de pont, un peu d'époxy pour parfaire l'étanchéité du puits de chaine, encore un peu de couture avant de débarquer la machine à coudre, pour alléger le bateau pendant la navigation, etc.

    Puis trouver à remiser les presque 2m3 d'affaires qui resteront à terre, entre ce que j'ai apporté et ce que je débarque.

     

    Dernière semaine d'avril, rencontre convenue avec Panagiotis Grigoriou à Athènes, pour alimenter la partie "Greek Crisis" de mon projet.

     

    Tout cela fait que je ne partirai pas tout de suite avec le bateau. J'ai le temps, et je vais le prendre. J'ai décidé d'attendre Mauro, qui arriver le 4 mai, pour commencer à faire naviguer de concert nos deux bateaux Tina et Fulmar.

     

    D'ici-là, l'esprit un peu moins encombré, je me pencherai sur le programme de navigation de l'été et sur les réservations des équipiers.


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