• Deux objets flottants parfaitement identifiés

    En cette fin d’été, dans le sillage de Fulmar, gonflement des crètes résolu en écume irisée, deux objets surnagent, qui peuvent encore servir : écologie et migrants.

    L’un, daté du 29 août, lancé par Romaric Godin par-dessus bord de Mediapart, est intitulé:

    Derrière la démission de Hulot, l’échec flagrant du néolibéralisme vert

    Pour moi, Romaric Godin est d’une honnêteté et d’une mesure exemplaires, et donc à mettre entre toutes les mains.

    Une lecture possible de l’article est celle d’un(e) trieur(se) de déchets qui s’est à une époque, trouvé(e) à voter Macron, en ayant réfléchi un peu vite peut-être, ou pas assez bien. Nous avons tous, ou presque, à une époque, voté Chirac contre Le Pen, ou Hollande parce qu’on croyait un peu à son « mon ennemi est… ». Alors, qu’une amie très chère m’ait l’été précédent « Macron, il faut lui donner une chance », n’est finalement qu’une étape dans le processus qui conduit à : « maintenant, c’est fini, on ne m’aura plus ».

    Bonne lecture, et merci Romaric.

    Article en pdf ici

     

    L’autre, daté du 28 août, bouteille à la mer par Théophile Kouamouo, depuis Le Media Presse, porte en gros caractères 

    Migrants : la gauche ne peut pas se contenter d’un discours humanitaire

    Il nous rend attentif à la complexité des réponses à apporter à la question migratoire, et nous invite à réécouter attentivement les 8 minutes du discours de Jean-Luc Mélenchon, du 25 août 2018 à Marseille, qui dessinent les contours de ce que doit être une politique autrement ambitieuse que de repli derrière Jaurès, le devoir humanitaire et le droit de la mer. Pour que la mer Méditerranée arrête d’être le cimetière de liberté, égalité, fraternité.

    L'article de Théophile

    L’extrait en question du discours (8mn)

    Le discours de Jean-Luc Mélenchon en entier

     


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