• La caisse de bord

    La participation des équipiers aux dépenses de la croisière

    Cas général

    Chaque équipier contribue aux dépenses collectives directement liées à la croisière à laquelle il participe :

    - les denrées alimentaires et produits d’entretien,

    - le gaz pour la cuisson,

    - les frais de ports pour les escales souhaitées ou obligatoire dans le cas d’une météo défavorable, ou lorsque le bateau est immobilisé lors de relais d’équipages, et les taxes de mouillage quand il y en a,

    - les frais de remplissage des réservoirs à eau douce et de branchement à l'électricité du quai,

    - les frais de communication internet pour la réception des bulletins météo et les besoins de connexion individuels,

    - le gas-oil.

    Cela représente entre 12 et 20 € par jour par personne, selon le train de vie.

    Chaque équipier prend bien entendu en charge les frais de voyage pour rejoindre et quitter le lieu d’embarquement et de débarquement.

    Le matériel d'armement éventuellement perdu ou cassé doit être remplacé.

    Dans le cas d’une navigation hors saison, s’il faut mettre à flot le bateau et le remettre au sec, s’y rajoute le coût du grutage (environs 200€ l’aller-retour).

     

    Cas particulier de jeunes de moins de trente ans dont les ressources financières sont faibles et qui rejoignent le bord pour découvrir la navigation ou se perfectionner

    Au cas par cas, je prends en charge les coûts autres que d'alimentation, de recharge de gaz, et  de remplissage d'eau. Dans ce cas, il faut compter de 8 à 10 € par personne par jour.

     

    Les coûts liés au bateau qui ne dépendent pas (ou peu) du nombre de personnes qui naviguent

    Lors des navigations précédentes, certains équipiers m’ont interrogé sur le montant des coûts liés au bateau autres que la caisse de bord, et ont tenu à participer financièrement à l’entretien du bateau. Je les en remercie. Pour ne pas me trouver pris au dépourvu quand la question est posée, voici une base de jugement.

     Les coûts annuels de remplacement et de réparationdu matériel, en fonction de l’intensité de son utilisation, pour l'utilisation actuelle (environs 1500 milles nautiques par an, avec environs 200 heures à la voile et une centaine au moteur, en 150 jours, se montent à 2000€ par an.

    - Voiles : 6.000€ à remplacer au bout de 15 ans = 400€,

    - Gréement dormant (hors espars) : 2.500€ à remplacer au bout de 10 ans = 250€,

    - Accastillage de pont : 150€,

    - Equipement intérieur (cuisinière, frigo, vernis, litterie...): 150€,

    - Moteur : 10.000€ à remplacer au bout de 20 ans = 500€,

    - Electricité (batteries, circuits, solaire, éolien, régulateurs, chargeur de quai...): 200€,

    - Electronique de bord et cartographie : 100€,

    - Entretien coque-pont et antifouling : 200€.

    - Entretient annuel et consommables du moteur : 50€.

    Pour une moyenne de 3 personnes à bord pour 150 jours de navigation par an, cela représente un coût de 5€ par jour par personne.

     

    Les coûts fixes annuels, que le bateau navigue ou non sont de 1650€ par an.

    -       Le port d’hivernage qui inclue un grutage aller-retour = 1000€ par an.

    -       Le droit annuel de navigation n'est plus perçu (bateau de plus de 25 ans).

    -       L’assurance = 400€ par an.

    -       Le radeau de survie, qui coûte 1450€ pour une durée de validité de 12 ans et ses révisions obligatoires de 130€ par an = 250€ par an;

    Pour une moyenne de 3 personnes à bord pour 150 jours de navigation par an, cela représente un coût de 4€ par jour par personne.

     

    Tous mes invités ne disposent pas de moyens suffisants pour une telle participation. Et parfois il s’agit déjà d’un effort important pour eux de tenter une aventure qu’ils n’envisageaient pas par eux-mêmes, et qui leur demande une gymnastique délicate pour arriver à caser la réponse à ma proposition dans leur programme de vacances, et les voyages pour rejoindre ou quitter les relais d'équipages occasionnent parfois un surcoût important dans leur budget de vacances.

    Lorsque j’ai fait le choix d’acquérir Fulmar, c’était en grande partie pour pouvoir partager les émotions qui me tiennent à cœur. Une telle participation supplémentaire doit donc rester l’exception, uniquement sur la base du volontariat, et en aucun cas ne doit interférer avec le principe de mon invitation à la découverte. Mais il est vrai qu’un coup de pouce ici ou là me permet d’être plus réactif pour la « mise à jour » du bateau. 


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